You can like the life you're living... You can live the life you like !


To MUSICIANS, COMPOSERS, SONGWRITERS, TEACHERS...

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| DailY-NellY |

The funNY story of the day
Each day has its funNY story to be told...


06-11/2010 - AUTUMN LEAVES

" Arrivée dans le Bronx (non, pas ma chambre, le vrai !), après une bonne journée apaisante (voir la funNY story PIANO, PIANO...), me voilà aux portes de Wave Hill, petit parc botanique au nord de la ville. Je déambule sous le soleil d'automne, armée comme d'habitude de mes moufles et de mon appareil photo (oui, c'est un métier !). Après quelques clichés (qui feraient pâlir de jalousie mon amie Nicolas... le jardinier !), je m'approche d'une petite colline bien tranquille dans le parc. ET LA, je m'aperçois que la colline (la seule du parc) n'était là que pour que les petits (ou grands !) puissent nous faire un remake de Laura dans La Petite Maison dans la Prairie... En gros, une quinzaine de personnes-chenilles qui se jettent du haut de la butte en se faisant rouler jusqu'en bas (les mamans diraient sans doute : "Et c'est qui qui va laver les jeans' plein d'herbe ?"... mais là, c'était les mamans qui montraient l'exemple !!!). Bref, je continue mon chemin (enfin, j'essaie d'éviter les rouleaux-destresseurs !) et là, j'entends crier, rire, s'époumoner un autre groupe de petites têtes blondes (ou brunes d'ailleurs, oui parce qu'à cet âge là, on n'a pas encore les cheveux rouges !)... Je vois de loin des marmots en train de courir, sauter, jouer, bref, je crois qu'ils étaient juste en train de s'éclater ! Donc, je m'approche à nouveau, histoire d'immortaliser le moment (on sait jamais, des fois qu'ça m'arrive pas tout de suite !!!). En fait, les gamins étaient en train de jouer dans un énorme tas de feuilles, spécialement ramassées et mis à leur totale disposition... Pour le plus grand plaisir des mamans (ben oui, les feuilles ça tâche pas !)"
- Conclusion -
Ca a l'air tout bête (pour rester polie, y'a des enfants!), mais au lieu de brûler tout ça ou d'interdire l'accès trop STRICTEMENT réservé au personnel dans nos parcs, ici, on fait profiter des petits plaisirs simples de la nature à tous... Well done gardeners ! That makes the difference ! To be (naturally) continued...


05-11/2010 - ROOMAT'OTTY

" Depuis quelques jours, Mégan semblait assez paniquée par "l'aquarium anormal" posé dans le living-room depuis l'arrivée de Pablo, notre coloc'. Elle m'avait plusieurs fois demandé si je pensais que c'était un serpent, mais moi, en grande connaissance de cause (pour mes amis de L'Isle d'Abeau, rappelez-vous de l'appartement-vivarium de mes voisins du dessous...), "Mais nOOOn, don't panic !", c'est juste pour des poissons, ça va être cool, on va avoir des animaux de compagnie... Voyant que mes grands talents de comédienne et/ou de connaissances faunistiques ne la rassuraient guère, on décide d'entamer une petite enquête de terrain. Après quelques phrases d'approches auprès de notre cher Pablo-Bardot, genre "ah, il est sympa, le canap' que t'as déposé dans le salon...", "Oh, mais tiens, c'est quoi ça à côté, on dirait un aquarium..." (oui, je sais, le talent féminin pour tourner autour du pot au moins... 5 secondes !). ET LA, Pablo se sent alors obligé de nous présenter notre 4ème coloc' : Totti the Turtle ! Il la dépose alors parterre et après quelques courtes minutes de "nothing", Totti montre enfin sa petite tête et commence à bouuu-uuuu-uuuu-ger (oui, ben, c'est une tortue quoi !). Alors, moi (qui avais enfin retrouvé quelques notions de Sciences Nat') plaisante et pose la petite question l'air de rien : "et il paraît que ça mort ?", en attendant bien sûr une réponse négative, genre, mais non c'est une idée reçue... mais NON ! Pablo me confirme qu'elle l'a mordu plusieurs fois et qu'il vaut mieux pas la caresser... C'est à ce moment que je décide de ramper délicatement sur le sol à sa rencontre et de retirer délicatement ma jolie NommY qui voulait se faire une nouvelle copine pour la photo !!!"
- Conclusion -
Megan était soulagée de ne pas avoir fait la connaissance de Snakie ! Et moi, ravie d'avoir un animal de compagnie at home... même si celui-là ne dormira finalement pas sur mon lit, for sure ! That makes the difference ! To be (slowlyyyyy) continued...



04-11/2010 - PIANO, PIANO...

" A l'époque de Sister-Act et de Soeur Marie-Clarence, on aurait pu me bâptiser (c'est dans le thème !) Soeur Nelly-Patience... Mais comme j'avais déjà pas mal de bonnes soeurs (!) et que la greffe n'a pas marché avec les églises (j'ai fait un rejet ! à moins que ce ne soit l'inverse... bref, on a conclu par une "incompatibilité d'humeur... ou d'horaires" !), j'ai pas pu béné-ficier d'un tel surnom... Dommage, j'en aurais eu besoin aujourd'hui. Levée à l'aube, tel un matin de Noël (quoi... y'a plus que les enfants qui font ça ?!), pour attendre l'arrivée de mon cadeau du jour... Commandé depuis 5 jours, j'en étais déjà arrivée à mon stade ultime d'acceptation d'attente (je sais, je sais, vous qui me connaissez, patiente, calme et détendue, vous avez du mal à m'imaginer...). C'est pas comme si je trackais l'arrivée du livreur sur le site internet de UPS et Fedex toutes les 34 secondes ! Bon, à ma décharge, ils cherchent aussi... Ils avaient indiqué : Livraison de l'article entre 9h et 19h... ça laisse un bon laps de temps à Nelly pour péter un câble tout ça ! Donc, décidée à profiter (quand même) de ma journée, je m'organise un bon petit programme autour du chant, mais assez tranquille pour laisser la place aux répétitions piano, dès que l'instrument passerait le palier. 10h - Premiers signes d'impatience notoires (!), 12h - 12 thès plus tard, 14h - Toujours pas de signe de vie du livreur, je commence à m'inquiéter pour lui, et pense déjà à avertir sa famille, 16h - Plus d'ongles à ronger (plus d'ongles tout court, d'ailleurs !), plus de parquet sur le trajet Chambre/Fenêtre/Perron (et j'avoue qu'à cette heure-ci, une bonne centaine de jurons avait déjà volé dans tout l'appartement !), 17h30 - Sonnerie de l'interphone ! YEPPPAAA ! Je descends les escaliers 8 par 8 (et comme il n'y en a que 15, j'ai dû faire "gamelle" pour la dernière marche !!!), j'ouvre la porte (pour ne pas dire, je défonce le loquet !) ET LA, nez-à-nez avec Monsieur Fedex et son "petit" colis (qui n'avait pas l'air de contenir le synthé... même chez Ikea (!), j'me voyais pas monter les touches une à une !), je pense que ma tête et mon "Thank you" devaient être à la hauteur de ma déception... Bref, je remonte avec mon casque dans les mains (que j'attendais aussi, mais bizaremment avec beaucoup moins d'entrain). 17h34 - Toujours rien (ah mais oui, ça ne fait que 4min après le précédent événement !), puis 18h, puis 18h12, puis 15, puis 22.... ARGHHH, je commence à m'imaginer sans piano, et là, je décide d'ouvrir tous les sachets de thés pour commencer une plantation pour le weekend ! 18h26 - Re-sonnerie d'interphone, je saute dehors (oui, les marches ont subitement disparu - j'fais c'que j'veux, c'est mon histoire !), et là nez-à-nez, ou plutôt casquette-contre-bonnet avec... le livreur de bouffe chinoise du coin ! Alors, avec tout le respect que je dois aux nems, soupes noodles et autres champignons noirs qui m'ont nourri pendant tant d'années, j'avoue que là, si j'avais pu lui  les foutre dans la g----- ses p------ de rouleaux de printemps, j'aurais bien risqué l'incident diplomatique avec la Chine !!! Bref, je remonte en traînant mes tongs (!) sur chacune des marches (oui, elles réaparaissent aussi quand elles veulent...) et j'attends, j'attends, j'attends et ... j'attends (je pense qu'à ce stade, j'étais sur les YellowPages en train de chercher une éventuelle place pour un asile pour schizo impatients!) ; 18h33, en train de composer un auto-requiem posthume, j'entends une pseudo-sonnerie de l'interphone, je demande à Megan, si elle veut bien aller ouvrir, car j'ai autre chose à faire... faut que je termine de lire un bouquin... AHHHHH NOOOOONNN ! ça s'est pas tout à fait passer comme ça ! Je jump (avec toute la délicatesse accumulée depuis 10h !) directement par la fenêtre pour atterrir dans les bras du livreur UPS ! En hurlant "C'est mon piano !"(non, sans blague, vu la gueule du carton, on croyait que c'était une cafetière Senseo !!!), je me sens alors obligée de raconter ma vie (enfin ma journée!) au livreur, qui a priori était bien content pour moi mais qui avait autre chose à foutre à cette heure-ci (en même temps, il serait venu à 9h, j'lui aurais payé le thé !!!)."
- Conclusion -
Il paraît que l'euphorie décuple la force... A priori, mon corps a oublié que porter 25kg à bout de bras dans une montée d'escalier, ça faisait mal... et mes petites mains ont même été capables de monter en quelques minutes le support du clavier (oubliées les galères tournevistiques des jours précédents !). That makes the difference. To be (musically) continued...



03-11/2010 - METRONAIL

" Pour tous ceux qui ont lu la funNY story DINA SAYS (pia)NO!, vous vous imaginez bien qu'il y'allait avoir la suite... Here it is ! East Village - 15h (après mon cours avec la superbe Jessica...) et 3 personnes dans la même après-midi qui m'ont dit que mes ongles étaient AM-AZ-IIIIINNNG, je me décide enfin et franchi la porte du Nail Salon sur la 2nd Avenue... Super rassurée et pas du tout dégoutée de tout couper (on l'a vu, pour la bonne cause...), je m'installe dans le fauteuil en confiant mes mains à ma charmante petite interlocutrice (qui portait un masque de chirurgien... juste pour me rassurer un peu plus !). Elle s'ajoute à la liste en murmurant un tout doux "Oh, what pretty nails... are you sure you want to remove them ?"... Sure?! Tu vas te dépêcher à les dégager avant que je me casse oui !!!! Bref, je prends sur moi et lui réponds avec le plus démonstratif sourire-hochement-de-tête-de-réponse-positive possible du moment... Efficace, car la voilà partie dans une démo de toute la panoplie de limes, dissolvants (ou autres substances non-identifiée), pinces coupantes, etc... A croire qu'elle prenait un malin plaisir à tout détruire (bon, ok, j'arrête, c'est pas d'sa faute s'ils ne mettent pas de touches creuses sur les pianos !). Moi, en pleine décor-tication de toute la pièce (histoire de ne pas regarder mes mains, je vous rappelle mon adoration passionnelle pour les limes à ongles...), je patiente tranquillement. ET LA, "Pretty-naily" me demande : "Do you have a metrocard ?" (eh l'autre ! attends j'suis quand même NewYorkaise !!!)... "Of course... why ?", dis-je en lui tendant la preuve ultime de mon intégration in the city (!). Elle s'empare alors de l'objet du délit en me disant "vous m'dîtes si ça fait mal"... Faire mal de quoi ?!???!.... AIIIIIEE ! C'est à ce moment-là que je daigne enfin jeter un coup d'oeil à mes doigts (enfin, ce qu'il en restait !) pour découvrir, non sans surprise, que ma chère "nail-survivor" était en train de s'acharner à passer (attention, âmes sensibles s'abstenir...) la carte de métro entre mes ongles et les décos en gel de ma regrettée Sylvia ! Alors, comment dire, c'est pas que ça fait mal, c'est pire ! Et je ne sais pas ce qui était au final le plus horrible à supporter : la douleur ou la voir faire ! C'est le moment où j'ai décroché... j'ai préféré continuer à regarder les gammes chromatiques (de l'étagère en face remplie de vernis à ongles) en pensant à mes futures gammes... sur ce f-cking piano !!!"
- Conclusion -
Pour tous les NewYorkers qui ne comprenaient pas pourquoi la carte de métro était trop souple et faisait toujours ch--- pour rentrer dans la fente du portefeuille, vous savez désormais pourquoi ils l'ont fabriqué ainsi ! That makes the difference ! To be (probably) continued...



02-11/2010 - MEME PAS PEUR...

"Ca aurait pu être l'affiche de NommYscarYmovie et se terminer par un beau final sanglant... Mais Non ! C'est juste le début de NommY la bricolette du mardi, qui après avoir bien fait sa maligne d'avoir trouvé sa chambre en quelques jours, décide de monter une étagère Ikea (prononcé Aïe-Kéa... onomatopée prémonitoire !)... Je vous passe la visite au justement Hi-Kea (temple du petit couple-parfait-qui-s'installe-on-la-prend-verte-ou-violette-la-passoire-mon-chéri-???) et je me retrouve donc sur la scène du crime, enfin dans ma chambre, avec le fameux concept I-Kit-Ea. ET LA, premier rebondissement du film fantastique, j'ai bien tous les éléments de torture, autrement appelés planches, fond, côtés, clous, vis et cache-vis, mais il me manque le Hammer et Screwdriver (oui, je sais, vous venez d'apprendre comment on dit Tournevis en anglais !)... Donc, grosse (enfin, faut pas exagérer non plus) déception. Je demande à Pablo-le-sauveur s'il pouvait... (j'vous l'donne en mille) : me sauver. Et là, en bon coloc'-mec qui se respecte, il me répond : "Shit, they're in my truck!". Pas d'bol, Nelly ! Bon, bien décidée à la monter cette p----- d'étagère, je knock on the heaven's door (comprenez chez Megan !), et qu'est-ce-qu'elle-me-sort-pas : ZE caisse à outils of the world, avec tournevis, marteau, cutter et même perceuse (le tout dans un sublime rouge et noir pour aller avec ma chambre... mais bon, je m'égare !). Le climax de la scène étant à son paroxysme, je m'empare de l'arme du crime en bonne "pilote" de "screw" et top chrono !... Alors, j'avoue que lorsqu'on a passé la moitié de sa vie avec un papa bricoleur et l'autre avec un mécano, c'est pas si évident que ça de savoir manier le cruciforme... mais je m'en suis sortie avec (seulement) quelques égratignues ! Puis, est venu le tour du marteau et des 28 clous à enfoncer... (il m'a juste manquer 26 autres pouces mais sinon j'ai plutôt bien réussi l'affaire...). Résultat : une étagère montée en moins de 30min de scénario et qui (en plus) tient droite, moi je dis Stand up to Nelly et clapclapclapclap (enfin, sans les pouces !)."
- Conclusion -
Sans parler de Pablo (qui a malheureusement oublié ses outils dans son camion...), je (re)pose la vraie question : Mais à quoi ça peut bien pouvoir servir d'avoir un mec à la maison ??!!?? (ou alors, ça aurait pu peut-être m'aider à trouver une autre solution que de l'elastoplast pour faire tenir mon miroir plus d'1min24 derrière la porte !!!!). That makes (probably) the difference ! To be continued...


01-11/2010 - LE COURS DE... SVT !

"1er cours de technique vocale avec Sophie Ze Frenchie (détail qui a son importance...) dans le charmant petit Brooklyn. Très heureuse de retrouver Sophie, devenue maman depuis, et impatiente de démarrer le cours que je qualifiais jusqu'alors d'"approche médicale"... Dans son magnifique studio (avec un amazing wall rempli de photos qui font rêver de chanteurs en pleine action ou préparation, de portraits splendides ou autre... Woody Allen (!)), nous débriefons pendant 1h de mon brillant non-parcours-ou-futur-en-devenir (d'ailleurs, je confirme, valide, signe et persiste... 1 prof de chant, ça vaut largement 10 psys !!!), puis nous attaquons la fameuse première approche... ET LA, Sophie pose la question (trop facile) qui tue : "Peux-tu me dire ce qu'est le diaphragme ?"... Pffff, ben bien sûr ! (attends, j'ai quand même fait Bac L-Arts, avec au moins 2h de Sciences Nat' toutes les 3 semaines, mais fallait enlever les vacances et ne faire que les sujets du bac !!!). Et puis, bon, j'ai quand même quelques heures de cours de chant dans les tuyaux... Oui, oui, pas de souci, je maîtrise total le sujet... "Non, mais je veux dire, peux-tu m'expliquer concrètement comment ça marche, qu'est-ce que c'est ?", semble insister Sophie... Donc, là, je vous passe mes quelques balbutiements improbables sur le pseudo-muscle dessous la cage thoracique qui est devant mais qui a priori ne semble pas faire tout le tour, car sinon où sont les organes, l'estomac et tout et tout, mais en même temps, je sens bien que ça respire par là...., enfin, j'abrège par un simple (mais efficace) : "Non, en fait !". - Petit aparte : c'est quand même peut-être pas la peine de vous moquer ou de faire les malins, car je suis sure que vous êtes déjà en train d'aller chercher sur Google ou Wikipedia : "Les bases de la respiration : le Diaphragme - vol. 4" !- Donc, Sophie termine majestueusement sa démo en me montrant le fonctionnement (en 3D, svp !) de ce cher Monsieur Diaphragm' (et c'est là, que j'ai été très contente d'avoir une French speaker)... J'vous aurais bien mis la vidéo pour votre culture - vraiment intéressant seriously - mais je vais d'abord demander l'autorisation à Sophie (faudrait pas que ce soit une vidéo perso, c'est intime le diaphragme !!!)."
- Conclusion -
Si je ne réussis pas dans la musique, je ne pourrais définitivement pas non plus être Prof de SVT ! I didn't make the difference ! To be (probably) continued...




28-10/2010 - DINA SAYS (pia)NO !

" That's NOT a funNY story! Une guerre en Europe vient d'être déclarée... Portugal vs Russie (encore une histoire de Sud/Nord...!) ou comment Dina - fraîche professeur de piano made in Moscow - vient de lancer un ultimatum à Sylvia et sa magnifique créativité ongulaire ! 10 magnifiques pièces, oeuvres d'art temporaires que j'arbore depuis 2 ans et auxquelles il va malheureusement falloir renoncer pour s'adonner à un autre art... le piano ! Finies les French manucures free-style, finis les strass et autres gels pailletés, finis les effets aquariums undernails... Bref, Dina va prendre le relais entre accords, arpèges, double-croches et autres tierces... A mon grand (des)espoir, je vais devenir pianiste, orpheline de mes belles décos, dans la ville aux 2500 boutiques de Nails Manucure... si c'est pas un comble, ça ! Triste, moi ? Nooooooon... car comme me l'a si bien suggéré le Nord, je vais me venger sur les orteils... et tant pis s'il faut se balader en nu-pieds dans la neige (a priori, toujours pas prête à tomber, d'ailleurs !) pour afficher mes French pédicurés au tout New-York et Moscovites de passage !!!"
- Conclusion -
10 de perdus... 10 de retrouvés, à mes pieds !!! That makes the difference ! To be definitely NOT continued...



26-10/2010 - AMERICAN GIRL

"Bien décidée à m'installer quickly à New-York, je passe mes premiers jours à chercher un appart'. Après 2-3 visites (oui, y'en a une qu'on ne peut pas vraiment compter... note pour plus tard!), je ne me décourage pas et dimanche, j'obtiens un OK pour l'appartement avec rdv mardi pour la remise des clés. Arrivée fraîchement depuis 1 semaine, je relativise avec la France, et je me dis que je suis finalement plutôt pas mal en timing ! Bref, mardi, je me rends à la banque pour ouvrir un compte avec mon petit classeur-à-la-française : passeport, copie de passeport, copie de la copie au cas où la copie soit illisible, attestation bancaire, carte Visa, carte Visa II (au cas où... vous connaissez la suite), garantie de mes profs de chant, assurance internationale, relevés bancaires des 12 derniers mois, bulletins de salaire... bref, j'avais pris juste le minimum pour ne pas me surcharger ! J'entre dans the Bank of America (s'il vous plaît !), et un charmant jeune homme (c'est déjà assez rare en France pour être souligné!) vient m'accueillir. Il me demande pourquoi je venais et me demande mon nom. Du coup, là, je dégaine mon passeport, la copie, etc... "No, no, I just need your name!", en gros il voulait juste mon prénom pour pouvoir m'appeler dans un des bureaux...(no comment (!)... ici on s'appelle par son prénom, c'est plus friendly... comme en France... non ?!). Donc, là, j'attends, j'att'... ah non, juste 2 minutes ! ET LA, le pretty Antony (sans "h", c'est dominicain !) m'accueille dans son bureau. Il me remercie environ 84 fois d'avoir choisi SA banque et que je suis "Welcome, welcome & welcome" (rappelez-vous juste la dernière fois que votre banquier vous a remercié d'avoir choisi sa banque...humummm ?). Puis, il s'excuse de manger sa barre de céréales parce qu'il avait un peu faim... Donc, comme l'atmosphère était a priori bien détendue, je lui glisse que je n'avais choisi sa banque que parce que... le logo était rouge ! (oui, je sais, j'ai un peu honte, mais c'est tellement vrai !). Bon, revenons-en aux faits... attention, ça va être quick : ouverture de compte - passeport - carte Visa... le tout a dû prendre 15min, avec explication détaillée des services, plaisanteries, démonstration de dépôt d'argent et visite de mon site web compris ! Et encore, c'est bien parce qu'un souci sur l'imprimante a dû prendre 7minutes au redémarrage !!! Petits bonus : j'ai même pu choisir le logo et fond de ma carte (c'est important, oui!), en faisant un joli petit don à la WWF via ma bank et détail qui a son importance : j'ai eu le droit à une super sucette...rouge bien sûr ! Je suis ressortie avec un large sourire, soulagée de toute la paperasse habituelle française... en me disant, j'ai dû avoir de la chance, je suis tombée sur un bon banquier... Mais NON... le soir même, j'obtenais les clés de mon appart' en signant mon bail d'une page en moins de 3min, sans dépot de garantie de 5 loyers, ni photos des parents et casier judiciaire vierge !"
- Conclusion -
Un appartement, une carte bancaire made in USA en une journée... pour une fois qu'il y a du positif dans le Paperless ...! That makes the difference ! To be (hopefully) continued...



25-10/2010 - CENTRAL SAX

"Après une petite promenade en ville, je m'oriente vers le petit parc du coin... j'crois que les New-Yorkais appellent ça Central-quelque chose... Bref, j'arrive aux portes du poumon de la ville, pour take a rest et surtout profiter des wonderful couleurs du parc en ce moment. Bien sûr, il m'a pas fallu 2min24 (montre en main... croyez moi sur paroles) pour dégainer mon non moins wonderful (& colorful) appareil photo (NommY vous le présentera dans quelques jours...). Je déambule et commence une petite série de photos with my red shoe (c'est vrai que Nelly à cloche-pied sur les rochers de Central Park, ça aurait peut-être valu une petite funNY story, mais bon...)... ET LA !, j'entends un superbe air de saxo au coin d'une allée (enfin, c'est pas tout à fait un coin comme c'est arrondi... mais j'ai pas trouvé de nom plus approprié...!), je m'avance, guidée par la mélodie de mon instrument favori, et je découvre alors, derrière un arbre, un vieux monsieur tout frêle, perdu dans sa veste de survet' improbable (oui, une veste de survet', c'est toujours improbable de toutes façons!). Je dépose délicatement $1 dans son étui, m'éloigne un peu, prend ma petite red-shoe photos (et oui, quand même!) et décide d'aller profiter du moment, tranquillement installée sur un rocher à proximité. Le moment était vraiment magique et apaisant... vous prenez le décor du Barrage du Ternay (les gamins en moins ! ooooh), l'ambiance du Lac d'Annecy (les jeunes mariés en moins ! re-oooohhh) et le doux soleil du Parc Peyrou à Montpel' (le petit train ringard en moins ! et là tout le monde est d'accord !), et vous avez le 100ème de l'énormité de Central Park ! Bref, revenons-en à notre petit air de saxo... Assise, ou plutôt, juchée sur mon rocher (quelle belle expression!), j'écoute et erre dans mes pensées, quand soudainement, sorti de nulle part, un vendeur de poèmes (quel beau métier!) s'asseoit à mes côtés. Comme il s'apperçoit très vite que les poèmes du XVIIè ça va pas être mon truc, il décide de parler du beau temps... Bien sûr, pas trop intéressée non plus par les dépressions atmosphériques du moment, je lui réponds que j'écoute le saxophoniste. Il me dit alors qu'il le connaît (et oui, ils sont collègues de bureau, finalement!), qu'il est Russe et qu'il a... son frère-jumeau qui joue également du saxophone dans un autre "coin" (on n'y revient pas dessus !) du Park. Et apparemment, les 2 frères se ressemblent comme 2 gouttes du lac de Central Park... Prochaine mission, retrouver le fameux Twin... sur un air de saxo !"
- Conclusion -
Comme si ça ne suffisait pas que le parc soit immense (estimation officielle : 2 jours et demi à pied pour en faire le tour complet !), les New-Yorkais ont définitivement décidé de ne donner aucune chance à ma red shoe pour s'améliorer en parcours d'orientation... Lost in Central Park... et en plus, ça va être avec plaisir ! That makes the difference ! To be (probably) continued...



22-10/2010 - OPERA ROCKS...


"That's not a funNY story, that's just an extraordiNarY story... Après une journée fatigante de Desperate Houseseeker, je m'apprête à passer mon premier samedi soir sur la terre (!)... newyorkaise : tranquille dans ma chambre et pour une fois, sans "clubbing on the dancefloor" (en même temps, vu le dancefloor de la semaine précédente...bref!). Comme a son habitude, (la désormais célèbre) Maria frappe à la porte et m'invite à prendre un verre downstairs avec son mari, Jay. Je vérifie mon agenda du soir (!) et donc accepte avec plaisir. "Vodka-tonic?", "Yes, of course!" (faut bien être polie, non!). Je prends mon verre et on s'installe dans le living... ET LA, Jay prend place sur la magnifique banquette de son non moins magnifique piano à queue blanc. Il commence par quelques chansons, puis viens "The power of love" (la vraie, pas celle de Céline), puis le Hallelujah (pas version Jeff Buckley, mais je ne peux tout de même pas m'empêcher de prendre l'octave et d'improviser un "wonderful trio with Maria & Jay"!). C'était complétement irréel et fantastique, chanter, jouer, dans le salon, juste pour nous et... le chien! Juste magique. Puis, Jay programme son iPod Mega Sound System (c'est pas parce qu'on chante de l'opéra qu'on est has been!), Maria et moi s'asseyons discrètement dans les gradins du Stadium (les escaliers!)... ET (re)LA ... Jay entame un air d'opera WHAOUHOUAHOU... à couper le souffle. Debout dans sa chemise à carreaux, les Nike aux pieds, tranquillement accoudé au piano, genre je vais vous raconter la blague du jour... il commence à chanter avec un coffre et une voix à mourir... Le temps s'était arrêté et moi, scotchée sur ma marche d'escalier, suspendue aux notes de Jay..."
- Conclusion -
C'est le moment où je me suis dit "Plus jamais je chante après ça !"... mais c'est aussi le moment où je me suis rappelée pourquoi je voulais, plus que jamais, ne faire plus que ça! That makes the difference. HE makes the difference. To be (hopefully) continued...




21-10/2010 - MASK ATTACKS !

"Tranquillement installée dans le living en train de chercher un appart' (pour changer !), Maria, my new host mama, tranquillement installée à côté en train de chercher... whatever! Milo, mon nouveau boyfriend (STOP les filles, on s'affole pas, c'est juste le chien... on fait c'qu'on peut!) semble vouloir jouer, mais sans plus. Maria n'interprète alors que la première partie de la phrase et commence à lui courir après (ou peut-être c'était l'inverse)... Bref, ils courent, ils s'amusent... (mais qui n'a jamais fait ça avec son doggy-baby ?... bon, ok... bref!) Plongée dans mes recherches, je fais un sourire politically correct (so French!) de temps en temps (histoire de cautionner un peu... NON, les animaux ne sont pas des humains... mais quand même!), et là, je me retourne, plus de Maria! Milo, qui n'est pas si con, avait bien vu qu'elle s'était réfugiée à Times Square (enfin c'est le nom des toilettes...) juste derrière moi. Donc, je regarde Milo avec un petit air "Poor dog, where is she?"... ET LA, Maria surgit des toilettes en poussant un cri (oui, ça fait flipper!), mais surtout elle portait une espèce de masque de monstre (encore plus flippant lorsqu'on ne s'y attend pas) juste pour faire flipper le chien (qui, du coup, a flippé bien autant que moi!)... Maria a conclu par un magnifique : "Non, mais ça marche moins qu'avant... avant il avait vraiment peur!"... Au final, moi j'n'ai pas compris ce qui était le plus flippant : le masque ou le fait de faire flipper son chien avec!"
- Conclusion -
On a beau être encore à 10 jours d'Halloween, ça commence à vraiment leur taper sur la citrouille cette histoire !!! That makes the difference. To be (probably) continued...



20-10/2010 - THE LUCKY DOLLAR

"Après une première dure après-midi around the city - Times Square, Radio City Music Hall & MoMa - je monte dans un métro bondé. Quelques stations passent et quelqu'un (John, mais je ne l'ai su après !) me tape sur l'épaule... (comme dirait Carmen : "AHHHHHH, cette fois, c'est pour moi !!!"), et me dit "watchyourgottaadimeunderyourfoot" (ça aussi, je l'ai su après !) en pointant du doigt mes (certes, magnifiques!) boots... A ce moment intense de la scène, je murmure un petit..."What ?" et il me fait alors comprendre le "under your foot"... ET LA ! What an incredible surprise ! Un joli billet américain sous ma chaussure. Alors, bien sûr, Nelly Poulain demande à tout le wagon à qui il était avec un anglais tellement parfait que personne n'a osé répondre "That's mine". Même le fameux John a refusé que je lui l'offre ! Et en quelques instants, j'ai eu droit à toutes les histoires des voyageurs de la rame et leur fameux "Lucky dollar" quand eux mêmes sont arrivés... in the city ! Que rêver de mieux pour mon premier jour au pays des $$$ ?..."
- Conclusion -
Pour porter chance, en France, on met le pied dans la merde, aux US... les billets se collent sous vos pieds...! That makes the difference ! To be (probably) continued...

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